Statement by the UN Special Advisers on the Prevention of Genocide and the Responsibility to Protect on the situation in the Central African Republic

Statement by the UN Special Advisers on the Prevention of Genocide and the Responsibility to Protect on the situation in the Central African Republic

14 January 2021

(New York) The United Nations Special Advisers on the Prevention of Genocide and the Responsibility to Protect, Alice Wairimu Nderitu and Karen Smith, expressed deep concern over the escalation of violence in the Central African Republic and recent attacks by unidentified armed elements on Government forces and United Nations peacekeepers.

The Special Advisers stressed that such attacks may constitute war crimes that can be prosecuted before national or international courts and calls for full investigations into these attacks to ensure that those responsible are held accountable.

In the past two weeks, four UN peacekeepers have been killed. The attacks have also led to forced displacement of the civilian population. “We strongly remind those behind these attacks that their acts constitute atrocity crimes, and those with highest responsibility, including political actors will be held accountable” The two officials stated.

They also reminded the Government of the Central African Republic of its primary responsibility to protect its populations against genocide, war crimes, ethnic cleansing and crimes against humanity and urged national authorities, with the support of the international community including MINUSCA, to take urgent measures to address the current insecurity and ensure the protection of its civilian population.

Special Advisers Nderitu and Smith noted with concern that the current climate of impunity is a major factor fuelling the violence and insecurity in the country and encouraged national authorities to speed up the operationalisation of the Special Criminal Court. The Court is tasked with investigating serious violations of international humanitarian law committed in the territory of the Central African Republic since 2003, including genocide, war crimes and crimes against humanity.


Déclaration de Mme. Alice Wairimu Nderitu, Conseillère spéciale pour la prévention du génocide et Mme. Karen Smith, Conseillère spéciale pour la responsabilité de protéger, sur la situation en République centrafricaine

(New York) Les Conseillères spéciales des Nations Unies pour la prévention du génocide et la responsabilité de protéger, Mme. Alice Wairimu Nderitu et Mme. Karen Smith, se sont déclarées profondément préoccupées par la montée de violence en République centrafricaine et les récentes attaques perpétrées par des éléments armés non identifiés sur les forces gouvernementales et les Casques bleus des Nations Unies.

Les Conseillères spéciales ont souligné que de telles attaques pouvaient constituer des crimes de guerre pouvant faire l’objet de poursuites devant les tribunaux nationaux ou internationaux, et ont demandé que des enquêtes approfondies soient menées sur ces attaques afin de garantir que les responsables ne restent pas dans l’impunité.

Au cours des deux dernières semaines, quatre Casques bleus ont été tués. Les attaques ont également entraîné le déplacement forcé de la population civile. « Nous rappelons fermement à ceux qui ont commis ces attaques que leurs actes représentent des atrocités criminelles et que ceux qui en sont responsables, y compris les acteurs politiques, seront appelé à répondre de leurs actes », ont déclaré les deux responsables.

Elles ont également rappelé au Gouvernement de la République centrafricaine de sa responsabilité première de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité. Elles ont exhorté les autorités nationales, avec l’appui de la communauté internationale, y compris la MINUSCA, à prendre d’urgence des mesures pour remédier à l’insécurité actuelle et assurer la protection de sa population civile.

Les Conseillères spéciales, Mme. Nderitu et Mme. Smith, ont noté avec préoccupation que le climat actuel d’impunité est un facteur majeur alimentant la violence et l’insécurité dans le pays et ont encouragé les autorités nationales à accélérer la mise en oeuvre de la Cour pénale spéciale. La Cour est chargée d’enquêter sur les violations graves du droit international humanitaire, y compris le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, commises sur le territoire de la République centrafricaine depuis 2003.

Source
Office of the UN Special Advisers on Genocide Prevention and the Responsibility to Protect

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